La peau est le plus vital de tous les organes des sens. On peut vivre aveugle, sourd, privé de goût et d’odorat mais sans l’intégrité de la majeure partie de la peau, on meurt.
Elle comporte sept cent vingt mille terminaisons nerveuses, ce qui fait de la peau l’organe sensoriel le plus important du corps. Ces récepteurs reçoivent les stimuli de chaud, froid, contact, douleur…
Elle apparait très tôt chez l’embryon, avant tous les autres systèmes sensoriels. Et selon la loi biologique, plus une fonction est précoce, plus il est probable qu’elle sera fondamentale.
Il est écrit dans le livre d’Ashley Montagu que la peau est le plus grand organe du corps mais qu’il est aussi la surface du cerveau. « Découlant du même feuillet embryonnaire (l’ectoderme), la peau et le cerveau migrent aux deux pôles opposés de notre constitution physique, l’un à la surface, l’autre enfoui sous les couches de tissu conjonctif, d’os et de muscles. Comme si, reconnaissant sa propre importance et fragilité, le cerveau se protège lui-même par l’organisme, tandis que la peau et les tissus nerveux, découlant tous de l’ectoderme, prolongent la portée du cerveau jusqu’à notre périphérie physique. »
Il est dès lors facile de comprendre la relation entre le cerveau et la peau. Sur le plan du développement, les sensations que le cerveau reçoit de la peau vont orienter sa croissance et la stimuler.
Le massage est en fait une nourriture. Mais cette nourriture va dépendre de la réceptivité du patient. Plus une personne est réceptive à un travail sur le corps, plus le massage est efficace.
Sans aucun doute le massage a des effets thérapeutiques. Il déstresse, il tonifie, il stimule la circulation sanguine, il favorise le sommeil, soulage les douleurs lombaires etc…